LA ZOOTHéRAPIE

31 juillet, 2007

 La Zoothérapie, qu’est-ce que c’est ? Zoo = animaux, Thérapie = soins…  La zoothérapie, ou comment se sentir bien grâce à la présence d’un animal ! Un magnifique programme ! On sait depuis bien longtemps déjà quels bienfaits nous apportent nos animaux de compagnie, mais depuis quelques années maintenant des études plus approfondies nous prouvent que le fait d’être accompagné chaque jour d’un animal familier nous apporte en plus la santé !!! Nous vivons avec des anti-stress et des anti-douleurs au quotidien !!   D’où vient la zoothérapie ? A la fin du 18ème siècle, la zoothérapie faisait sa première apparition en Angleterre : W. TUKE (1732-1822) fonda l’institution « york retreat » pour soigner les personnes malades mentales de la façon la plus digne possible. Il instaura la venue de petits animaux (tels que des lapins…et des poules !), pour que les patients veillent sur eux et en prennent soins. Ce fut alors, sans le savoir à l’époque, les débuts de la zoothérapie !… et les résultats furent spectaculaires, rendant les patients actifs et responsables…ils se sentaient enfin utiles ! Les méthodes de Mr TUKE ont perduré et la zoothérapie n’a fait que prouver son efficacité au fil du temps, avec une forte ascension dans les années 80 suite à de très sérieuses études qui ont été faites sur le sujet et qui ont beaucoup aidé la zoothérapie à sortir de l’ombre ! En France, les thérapies assistées par les animaux commencent tout juste à sortir de l’anonymat. Dans les pays voisins, la Suisse par exemple, les animaux familiers se promènent déjà dans les hôpitaux, les maisons de retraite, les centres pour personnes handicapées … ceci est très courant et paraît on ne peut plus normal puisqu’ils démontrent chaque jour leur talent de thérapeute !Ils ne demandent qu’à apporter du bonheur et du bien-être, avec pour récompense câlins et attention ! Un beau partenariat qui réussi à tout le monde !   La zoothérapie, pourquoi ? Nos animaux sont une véritable aide contre l’ennui, la solitude, la tristesse, la douleur… ils sont une source de communication non verbale, ils aident à briser le repli sur soi qui est courant pour toutes les personnes en détresse, qui se sentent souvent inutiles. Dans bien des cas, les chiens incitent les patients à faire « plus », à participer à des activités (alors qu’ils n’en avaient plus l’envie depuis des années) les aidant ainsi à améliorer leur bien-être physique et psychologique. Un bien-être physiqueToute personne possédant un animal se doit de s’en occuper et donc d’avoir un minimum d’activité physique, et c’est ce qui fait qu’un animal maintien en forme son maître.Les analyses sanguines sont bien meilleures chez les personnes possédant un chien ! Et d’après les recherches, le fait de parler à un animal domestique fait baisser la pression artérielle tandis qu’une discussion avec une personne la fait augmenter !!!  Un bien-être moral et psychologiqueLes animaux apportent un amour inconditionnel, écoutent sans juger, ont un regard de compassion. On a souvent l’impression, quand ça ne va pas, que notre chien perçoit notre état d’âme et reste auprès de nous pour nous consoler… c’est d’ailleurs souvent pour cela que c’est un ami privilégié pour les enfants et les adolescents qui y trouvent un confident extraordinaire !… écoute et discrétion assurées !La plupart des personnes qui sont dans des institutions spécialisées ont l’impression d’être délaissées (elles n’ont parfois plus de famille et le personnel médical est souvent submergé de travail)… petit à petit elles perdent toute envie de communiquer et ne se préoccupent plus de rien…                                                                                                                      La zoothérapie est l’occasion, pour toutes ces personnes en difficulté, de revivre des souvenirs (notamment pour les personnes âgées et les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer), d’avoir une complicité intense avec un être qui ne les juge pas, de retrouver le contact avec un animal (maintenir ses sens en éveil), de le câliner, de s’en occuper, d’apprendre à se contrôler (violence, brutalité…) et à se responsabiliser face à un être vivant qui a besoin de beaucoup d’attention et de délicatesse.La communication réapparaît dans des lieux ou le silence et l’ennui avaient fait place…des personnes qui se côtoient en permanence mais ne se parlent pas, commencent soudain à se trouver des points communs !!!Les animaux permettent aux gens de créer des liens, de retrouver la communication entre eux.    La zoothérapie, par qui ? Deux partenaires indispensables, qui se complètent :          le zoothérapeute : Le zoothérapeute est la personne qui sert d’intermédiaire entre le patient et l’animal. Il intervient dans des cadres extrêmement variés et se doit de posséder diverses qualités telles que l’écoute, la discrétion, le naturel, la sociabilité, le respect et la tolérance, l’intuition, la créativité, le sens du contact. Il doit instaurer la confiance pour qu’ainsi les séances se déroulent dans une atmosphère ludique et détendue.Le zoothérapeute se met au service des professionnels de la santé, pour apporter un « plus » dans la vie des personnes en difficulté.          l’Animal : lLe zoothérapeute peut utiliser tout type d’animal : chien, chat, lapin, en passant par les oiseaux, les furets, les chevaux, les souris, les dauphins !… tout est possible du moment que les conditions s’y prêtent…                                                                                                                il est nécessaire de prendre en compte : la population visée, le lieu où les séances vont être pratiquées, les soins à assurer, le type de programme envisagé, les lois en vigueur concernant l’animal…un ensemble d’éléments indispensables pour que les objectifs soient atteints !L’animal doit bien sûr être extrêmement sociable et bien entraîné, être suivi très régulièrement par un vétérinaire et avoir une hygiène irréprochable…     La zoothérapie pour qui ? La zoothérapie touche un public extrêmement large, puisqu’elle concerne les personnes de tout âges, qui sont en difficulté. Nous pouvons ainsi parler, entre autre :         des personnes âgées (maison de retraite ou chez le particulier),          des personnes en milieu hospitalier (long séjour, rééducation…)         des personnes et enfants handicapés (moteurs et cérébraux),          des centres pour enfants autistes, …         des personnes en difficulté d’insertion sociale (centres d’hébergement, …),          des personnes en difficulté psychologique (centre médico-psychologique, …),          des personnes en  milieu carcéral,          des enfants hyperactifs avec des troubles de l’attention,          des centres d’adolescents délinquants…etc   La zoothérapie, quelles actions ?Il existe plusieurs types d’action :        la Thérapie Assistée par les Animaux (TAA)
elle est auxiliaire aux thérapies conventionnelles et a pour but de travailler avec des animaux suivant un programme fixe (avec objectifs à la clef !), afin d’intensifier chez des personnes les comportements souhaitables, ou d’atténuer les comportements non souhaitables. Nous savons aujourd’hui que les animaux ont un effet « booster » sur les personnes… ce qui fait qu’on assiste régulièrement à des séances étonnantes ! certaines personnes se prenant tellement « au jeu » qu’elles en arrivent à dépasser leur handicap physique et psychologique !Un programme est fixé en partenariat avec l’équipe médicale, et des activités sont mises en place autour de l’animal, en ayant toujours en tête des objectifs collectifs et individuels précis, tels que: motricité, équilibre, mémoire, sociabilité, confiance en soi, attention,…                                                         L’animal devient alors la star de l’activité puisque c’est grâce à lui que « le déclic » se fait chez le patient !Dans les centres pour adolescents délinquants et dans les milieux carcéraux il a été créées des programmes à long terme qui donnaient l’occasion aux jeunes et aux détenus d’éduquer des chiens abandonnés (sous le contrôle d’un éducateur canin et du personnel qualifié) pour que ces derniers soient ensuite adoptés par des personnes handicapées. Les programmes ont extrêmement bien marché et ont permis un double effet :                                                                                      – Les personnes s’étant occupées des chiens ont appris à canaliser leur violence, se sont senties utiles, ont appris à communiquer entre eux de manière respectueuse, et ont parfois découvert une vocation pour les métiers animaliers.                     – Les animaux sont adoptés et apportent la joie auprès d’une personne en difficulté.Ce genre de programme est très courant aux Etats-Unis.Il existe d’autres programmes qui fonctionnent également très bien, nous pouvons citer par exemple les enfants autistes en contact avec les dauphins (la dolphinothérapie). Un pouvoir encore inexpliqué permet à ces enfants de communiquer avec les animaux, alors qu’habituellement ils sont « dans leur monde »… c’est très surprenant et révélateur sur ce que peut nous apporter la zoothérapie…         Les Activités Assistées par les Animaux (AAA)                                       Elles n’ont pas pour objectif de changer un comportement mais d’améliorer la qualité de vie en augmentant la motivation et la participation des personnes aux activités éducatives et récréatives. Elles permettent, par exemple, aux personnes âgées, aux malades, aux personnes handicapées, aux détenus,…etc. de renouer le contact avec les animaux familiers qu’ils ont souvent dû abandonner lors de leur entrée en institution. Dans ce contexte, il est possible de faire :        Des visites animalières en chambre (pour les personnes ne pouvant pas se déplacer) ou en salle (pour une visite collective), dans le but de rompre la solitude des gens, et garder les sens en éveil.        Des activités animalières, qui consistent à divertir les résidents et permettre un contact entre eux, et avec l’animal (discussions, jeux, soins…etc.).        De l’animoforme qui consiste à faire de l’exercice physique (collectif ou individuel), en étant aidé par la présence de l’animal qui permet de stimuler les patients (ex : promenades, parcours de santé, gym douce…etc)   La zoothérapie : un Homme, un Animal = un Sourire  Il a rapidement été observé dans les lieux où les animaux ont été acceptés : Une atmosphère plus détendue (diminution du stress) ; de la confiance en soi pour les résidents (impression d’être utile à quelque chose, à quelqu’un), un sentiment de gaieté retrouvé (ne plus être seul, se sentir en sécurité…), un bien-être général,…Etc. Posséder un animal de compagnie ou être en relation régulière avec, apporte un bien-être incontestable dans une vie, et permet aussi de se fixer des objectifs à long terme lorsqu’une thérapie est programmée.C’est en regardant la complicité entre l’Homme et l’Animal, qu’on comprend immédiatement que chacun apporte quelque chose dans la vie de l’autre !!!… Mais la zoothérapie n’en est qu’au début de son ascension… nous en apprenons encore chaque jour sur les animaux et leurs « facultés » à nous aider dans notre épanouissement personnel… Améliorer le bien être des personnes en difficulté, tel est le magnifique objectif de la zoothérapie !     LE DOUARON Stéphanie

Educatrice-comportementaliste-zoothérapiste

« Les Yeux de Bahine » (91)

SANCTIONS ET PEINES ENCOURUES AVEC UN CHIEN DE 2EME CATEGORIE

31 juillet, 2007

 Si vous ne respectez pas vos obligations et les interdictions liées à la possession de votre chien de 1ère catégorie, les peines peuvent être lourdes!Les sanctions varient selon la gravité de l’infraction. La contravention de 2ème classe : 35 euros d’amende.Elle est prévue par l’article L211-16 et réprimée par l’article R 215-2 du code rural. Elle concerne le non port de la laisse et de la muselière. La contravention de 3ème classe : 68 euros d’amende.Elle est prévue par l’article L 211-14 et réprimée par l’article R 215-2 du code rural. Elle s’applique en cas d’absence d’identification de votre animal après l’âge de quatre mois ainsi que si sa vaccination contre la rage n’a pas été effectuée. Elle est également valable si vous n’avez pas souscrit d’assurance responsabilité civile et si vous ne présentez pas le récépissé de déclaration de détention. La contravention de 4ème classe : 135 euros d’amendeElle est prévue par l’article L 211-14 et réprimée par l’article R 215-2 du code rural. Elle concerne l’absence de déclaration de détention à la mairie (ou à la préfecture de police pour Paris) Délit : 3 mois de prison et 3000 euros d’amende.Il est prévu par l’article L215-2 du code rural. Il concerne la détention par des mineurs ou des personnes condamnées (casier n°2) 
Dr Axelle Barot

SANCTIONS ET PEINES ENCOURUES AVEC UN CHIEN DE 1ERE CATEGORIE

31 juillet, 2007

Si vous ne respectez pas vos obligations et les interdictions liées à la possession de votre chien de 1ère catégorie, les peines peuvent être lourdes!Les sanctions varient selon le gravité de l’infraction. La contravention de 2ème classe : 35 euros d’amende.Elle est prévue par l’article L211-16 et réprimée par l’article R 215-2 du code rural. Elle concerne le non port de la laisse et de la muselière, la détention de ces chiens dans les lieux et locaux ouverts au public, leur détention dans les transports en commun ou dans les parties commune d’immeubles collectifs. La contravention de 3ème classe : 68 euros d’amende.Elle est prévue par l’article L 211-14 et réprimée par l’article R 215-2 du code rural. Elle s’applique en cas d’absence d’identification de votre animal après l’âge de quatre mois ainsi que si sa vaccination contre la rage n’a pas été effectuée. Elle est également valable si vous n’avez pas souscrit d’assurance responsabilité civile et si vous ne présentez pas le récépissé de déclaration de détention. La contravention de 4ème classe : 135 euros d’amendeElle est prévue par l’article L 211-14 et réprimée par l’article R 215-2 du code rural. Elle concerne l’absence de déclaration de détention à la mairie (ou à la préfecture de police pour Paris) Délit : 3 mois de prison et 3000 euros d’amende.Il est prévu par l’article L215-2 du code rural. Il concerne la détention par des mineurs ou des personnes condamnées (casier n°2) Délit : 6 mois de prison et 15 000 euros d’amende.Il est prévu par l’article 215-2 du code rural et s’applique en cas d’acquisition, cession, importation ou élevage de ces chiens et en l’absence de stérilisation. 
Dr Axelle Barot

LES CHIENS DE 2EME CATEGORIE

31 juillet, 2007

  Les chiens concernés.Les chiens de 2ème catégorie font partie des chiens de défense (ceux de la première catégorie sont considérés comme chiens d’attaque).On y retrouve les chiens de race American Staffordshire, les chiens de race Tosa et les chiens de race Rottweiller inscrits au LOF. Les chiens de race présumée Rottweiler sans pedigrée en font également partie.Les personnes mineures, les majeurs sous tutelle et les personnes condamnées pour violence et celles auxquelles un chien a été retiré pour un danger qu’il représentait pour autrui ne peuvent pas posséder ce type de chien.  Vos obligations et les interdictions.Lorsque vous promenez votre chien, vous devez le tenir en laisse et lui mettre une muselière. Il doit identifié (tatouage ou puce electronique) et vacciné contre la rage. Vous devez déclarer sa détention auprès de la mairie et souscrire une assurance responsabilité.Contrairement aux chiens de première catégorie, vous pouvez accéder avec votre chien aux transports et lieux publics mais toujours muselés et tenus en laisse.
 Dr Axelle Barot  

LES CHIENS DE PREMIERE CATEGORIE

31 juillet, 2007

D’après la loi du 6 janvier 1999 et l’arrêté du 27 avril 1999, les chiens d’attaque, de garde et de défense doivent sortir muselés et en laisse. Mais les chiens de 1ère catégorie sont soumis à de nombreuses autres obligations. Les chiens concernés.On considère qu’il s’agit de chiens d’attaque alors que les chiens de 2ème catégorie sont considérés comme chiens de défense.Les chiens de 1ère catégorie sont les chiens assimilables morphologiquement aux chiens de race American Staffordshire Terrier. Ils leur ressemblent donc mais ne sont pas inscrit au L.O.F. On les appelle aussi Pit Bull. Cette catégorie regroupe aussi les chiens appelés Boerboel ou Boerbulls, qui sont morphologiquement semblables aux chiens de race Mastiff, et les chiens semblables aux chiens de race Tosa, mais qui ne sont pas au L.O.F.L’achat et l’importation de ces chiens est interdite.De plus, les mineurs, les personnes majeures sous tutelle et les personnes condamnées pour violence et celles auxquelles un chien a été retiré pour un danger qu’il représentait pour autrui ne peuvent les détenir. Vos obligations et les interdictions si vous possédez un chien de 1 ère catégorie.Votre animal doit être tenu en laisse et muselé. Vous devez le déclarer à la mairie et le faire assurer. Enfin, il doit être vacciné contre la rage, identifié (tatouage ou puce électronique) et stérilisé.Il est interdit d’acquérir ce type de chien, que soit de manière gratuite ou payante. Vous n’aurez pas accès aux lieux publics et aux transports en commun. Enfin, il vous sera interdit de stationner dans les parties communes des immeubles. Dr Axelle Barot 

MON CHIEN A MORDU OU GRIFFE QUELQU’UN, QUE FAIRE?

31 juillet, 2007

  On entend par animal mordeur ou griffeur : dans les zones indemnes de rage tout animal qui a mordu ou griffé une personne et dans les zones infectées tout animal qui a mordu ou griffé une personne ou un animal (idem en zone indemne si le mordeur provient d’un pays ou d’une région infectée). Donc que votre chien soit ou non vacciné, s’il mord, il devra être mis en observation. On appelle cette période surveillance chien mordeur. Cette période a pour but de s’assurer que le mordeur ne déclare aucun symptôme de rage dans les quinze jours suivant la morsure. Il faut en effet savoir si la maladie a été transmise avant que les symptômes ne se déclarent chez l’homme. Cette surveillance est réalisée par un vétérinaire, à vos frais. Vous devrez lui présenter votre animal selon un protocole très précis. Une première visite a lieu dans les 24 heures qui suivent la morsure, une deuxième 7 jours après la morsure et la troisième 15 jours après la morsure. A la suite de ces visites, si tout va bien, le vétérinaire vous remet un certificat en plusieurs exemplaires. Lors des deux premières visites, il s’agit de certicats provisoires attestant que l’animal ne présente aucun symptôme de rage et le troisième est définitif. Parmi les différents exemplaires que votre vétérinaire vous remet, un vous est destiné, un est destiné aux services de police et le troisième est pour la personne qui a été mordue ou griffée (ou pour le propriétaire de l’animal mordu).Ne négligez pas ces visites. Il s’agit d’une obligation légale. A l’issue de ces visites, si votre animal ne présente aucun symptôme de rage, la surveillance est levée. S’il présente des symptômes, une déclaration de suspicion est faite aux autorités compétentes. Votre animal sera alors observé de manière quotidienne ou biquotidienne pour confirmer ou infirmer la suspicion. S’il y a une amélioration, la suspicion est levée et commence une nouvelle observation sur quinze jours. Si l’animal meurt, des examens de laboratoire doivent être réalisés pour obtenir un diagnostic de certitude. Si le mordeur meurt ou présente des symptômes suspects au cours de la phase de surveillance, la personne mordue peut recevoir un sérum antirabique administré par le centre antirabique. Le but est d’empêcher l’apparition des symptômes car après, l’évolution est mortelle (on ne suspicion que cinq cas de malades ayant survécus après l’apparition des symptômes). Restez donc vigilant. Rappelez vous l’été 2004. Une petite chienne ramenée illégalement du Maroc était infectée par la rage et avait mordu à plusieurs reprises. Heureusement toutes les personnes et animaux mordus ont pu être sauvés. La petite chienne est malheureusement décédée suite à la maladie. Enfin, en dehors de ces démarches, contactez votre assureur. Votre assurance responsabilité civile généralement incluse dans le contrat d’assurance habitation prendra en charge des dépenses éventuelles pour la personne mordue.  Dr axelle Barot 

LA RAGE

31 juillet, 2007

  La rage est une maladie virale toujours mortelle. Elle est due à un virus de la famille des Rhabidoviridae et du genre Lyssavirus. Tous les mammifères y sont sensibles. Cette maladie est devenue rare grâce aux campagnes de vaccinations mais la vigilance reste de règle car il existe encore des cas de rage chez les renards et les chauves-souris et d’autre part beaucoup de chiens voyagent dans des pays où la rage est très présente (Asie et Afrique). Enfin, l’augmentation du nombre de chiens importés illégalement d’Europe de l’Est renforcent le risque d’une résurgeance de la maladie. Ce virus est peu résistant dans le milieu exterieur. Vu cette fragilité, il se transmet seulement par le biais d’une effraction de la peau ou par les muqueuses. Le plus souvent, la transmission se fait par morsure, et ce même si l’animal ne présente aucun symptôme. Mais le simple léchage d’une plaie peut suffire. Une fois transmis, le virus gagne le tissu nerveux périphérique, migre le long des nerfs et atteint le système nerveux central. Il touche le cerveau provoquant une encéphalite et  les symptômes apparaissent. La moelle épinière peut aussi être touchée. La durée d’incubation est variable chez le chien, mais en général assez courte, entre 15 et 60 jours. La maladie peut se présenter sous deux formes : la forme furieuse et la forme paralytique. Dans la forme furieuse, le chien présente des troubles de l’équilibre, une hypersalivation, de l’excitation et de l’aggressivité. On observe des modofications de la voix. Dans la forme muette, il y a une paralysie des massters d’où une gène à la mastication et à la déglutition..La maladie évolue vers une paraplégie puis une tétraplégie, suivie d’une paralysie et de la mort au bout de 4 à 5 jours de manière irrémédiable. Le diagnostic repose sur l’évolution des symptômes. Une évolution rapidement mortelle avec une paralysie progressive est très évocatrice de la rage. Ensuite, des laboratoires agrées recherchent des lésions spécifiques appelés corps de Négri dans les cellules du malade. Comme les suspiscions sont cliniques, il est interdit d’euthanasier un chien ou un chat qui a mordu ou griffé dans un délai de quinze jours suivant cet acte. Il faut vérifier que pendant cette période, il ne développe pas de troubles neurologiques pour s’assurer qu’il n’a pas pu transmettre la maladie. Pour éviter la résurgeance de la maladie, la vaccination reste indispensable. elle est dans certains cas obligatoire comme pour aller en Corse ou à l’étranger (cf articles correspondants). La première vaccination  doit se faire sur un animal de plus de trois mois. Votre vétérinaire vous remettra alors un certificat bleu, dit de primo-vaccination. Ce certificat sera valable un mois après l’injection. Ensuite un rappel annuel est nécessaire. Lorsque les vaccins sont faits dans les temps, les certificats suivants sont roses et dits de rappel. Attention, si vous dépassez la date des vaccins d’une seule journée, un certificat bleu vous sera donné. donc attention pour les vacances. Votre fidèle ami pourrait être bloqué à la frontière si vous êtes un peu étourdi! Si vous partez dans une région ou un pays nécessitant cette vaccination, il faut donc vous y prendre au moins un mois à l’avance.Que votre chien soit vacciné ou non, vous aurez malgré tout des obligations s’il mord quelqu’un (cf article « Mon animal a mordu ou griffé quelqu’un, que faire? »). Restons donc vigilant car cette maladie n’a pas disparue et elle est toujours mortelle lorsque les symptômes apparaissent. Dr axelle Barot

SOIGNER LA BOUCHE DE VOTRE CHIEN

23 juillet, 2007

  Vous ne regardez certainement pas régulièrement la bouche et les dents de votre chat. Pourtant, elles doivent faire l’objet de soins de la même manière que vous lui nettoyez les oreilles et les yeux. La salive permet de protéger les dents et la gencive en apportant divers mécanismes de protection contre les bactéries. Elle apporte également des sels minéraux riches en calcium, ce qui participe à la formation du tartre.A la naissance, les chatons naissent sans dents. Elles apparaissent vers l’âge de 3 semaines, souvent d’abord les canines, et les incisives puis les prémolaires entre 5 et 6 semaines. Les chatons possèdent 26 dents. Comme chez nous, les dents de lait tombent et sont donc remplacées par les dents définitives. Malheureusement, le plus souvent vous ne retrouverez pas les dents de lait, la petite souris ne passera donc pas! A partir du troisième mois, le changement de dents commence, incisives et canines d’abord puis molaires et prémolaires.Surveillez que toutes les dents de lait soit bien tombées car dans certains cas celles-ci font de la resistance! Or, il y a dans ce cas l’accumulation de débris alimentaires entre la dent de lait et la dent définitive puisqu’elles sont très rapprochées. Ceci provoque alors une gingivite (les gencives sont rouges et douloureuses). De plus la dent définitive risque de pousser de travers. Surveillez donc particulièrement les incisives et les canines qui sont les dents présentant le plus souvent ce problème. Ceci est néanmoins beaucoup plus rare chez le chat que chez le chien. Votre compagnon possède 30 dents à l’âge adulte. Sur la mâchoire supérieure, il a de chaque coté 3 incisives, 1 canine, 3 prémolaires et 1 molaire. La mâchoire inférieure se compose par côté de 3 incisives, 1 canine, 2 prémolaires et 1 molaires. Les canines lui permettent de tenir, attraper ou encore déchirer. Les prémolaires permettent de couper, tenir et déchirer et les molaires de broyer.Chaque dent est composée de plusieures couches : l’émail, dur et très minéralisé, la dentine contenant des fibres nerveuses (elle représente la partie sensible de la dent pouvant être le siège de douleurs), la pulpe dentaire qui contient notamment des vaisseaux sanguins et des nerfs et le cément qui permet de fixer la dent dans l’os de la mâchoire. La dent est maintenue en place grâce à un tissu de soutien appelé parodonte. Il se compose du ligament parodontal, qui fixe la dent dans l’os de la mâchoire et de la gencive. L’os qui entoure la dent est appelé os alvéolaire.Les structures dentaires décrites ci-dessus peuvent faire l’objet de différentes maladies mais la plus fréquente est liée au developement du tartre. Cette maladie appelée maladie parodontale. Si votre chat a mauvaise haleine, les gencives rouges ou du mal à mâcher, un petit examen de sa bouche par votre vétérinaire s’impose! Dr Axelle Barot  

Le nettoyage des oreilles

23 juillet, 2007

Le nettoyage des oreilles fait parti des soins des hygiènes réguliers que l’on recommande, notamment chez certaines races de chiens qui ont les oreilles tombantes (braque, labrador, CKC,….). De plus certains chiens (ex : cocker) possèdent plus de glandes cérumineuses et fabriquent donc plus de cérumen que d’autres ce qui a tendance à encrasser le conduit auditif. Il est fréquent de soulever les oreilles de votre animal et de sentir une odeur rance associé à de gros dépôts marron. Chez le chat, le nettoyage est moins indispensable, les oreilles de chats ne retombant pas et ne sécrétant pas beaucoup de cérumen. Seul quelques races comme les siamois, les orientaux, les sphinx ou les rex peuvent produire du cérumen.Chez l’animal normal, la fréquence de nettoyage est tous les 15 jours à 3 semaines. Pour d’autres, un nettoyage hebdomadaire s’avère nécessaire. Un bon nettoyage auriculaire permet de limiter les otites dont la cause numéro est la mauvaise hygiène. Pour les chiens nageurs et plongeurs, il est très important de nettoyer les oreilles après chaque bain. Les types de produits, que vous devez utiliser, sont des produits spécifiques pour l’hygiène auriculaire des carnivores domestiques que vous trouverez chez votre vétérinaire. Le produit ne doit pas être gras.
La technique de nettoyage est simple. Pas d’angoisse de faire des dégats dans l’oreille de votre fidèle ami, la nature est bien faite, le conduit auditif chez les carnivores fait un coude et vous ne pouvez pas percer le tympan contrairement à chez l’homme. A proscrire les cotons tiges, ils enfoncent le cérumen dans le fond du conduit. Pour le nettoyage, on se munit du produit nettoyant, d’un petit mouchoir en tissu et de ses menottes. Il faut d’abord instiller une petite giclée du produit dans le conduit auditif (ne pas hésiter à bien rentrer l’embout) puis on masse énergiquement la partie cartilagineuse du pavillon (partie à la base de l’oreille) afin de faire remonter toutes les saletés du fond du conduit totalement inaccessible (cause fréquente de rechute des otites). Puis on retire le jus marron à l’aide du kleenex. En cas d’oreilles très sales, on peut être amener à répéter plusieurs fois l’opération. Eventuellement, en fin de nettoyage vous pouvez finir les plis cartilagineux du conduit externe avec un coton tige. Attention, lors du dépôt du produit, votre animal risque de se secouer frénétiquement la tête, ce qui a pour conséquence, si vous ne tenez pas le conduit auditif, de vous repeindre totalement avec le produit. Protégez vous contre ces projections intempestives (ou au moins préparez vous psychologiquement !). 
Voilà vous êtes prêts ! C’est à vous. Dr Marianne Rouby
 
 

Liste des pays ne nécessitant pas de sérologie anti-rabique

19 juillet, 2007

Voici la liste des pays pour lesquels la France n’exige pas de sérologie anti-rabique pour introduire un animal sur le territoire français.         
Communauté européenne         
Pays voisins de la communauté
Andorre
Islande
Liechtenstein
Monaco
Norvège
Saint Martin
Suisse
Vatican         
Autres pays
Ile d’Ascension
Antigua et barbuda Antilles néerlandaise
Australie
Aruba
Barbade
Bahrein
Bermudes
Canada
Croatie
Fidji
GuadeloupeIles
Malouines
Jamaïque

JaponIles
Caymans
Martinique
Montserrat
Maurice
Malte
Nouvelle Zélande
Sainte Hélène
Saint-Kitts-et-Nevis
Saint Vincent et les Grenadines
Singapour
USA
Vanuatu
 Mayotte
Nouvelle Calédonie
Saint Pierre-et-Miquelon
Wallis-et-Futuna

Dr Marianne Rouby